Défilivres 2017 : Un livre que je conseille à tout le monde

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A New York, dans les années quarante, un enfant regarde, à travers les barreaux du soupirail où il est enfermé, les chaussures des passants qui marchent sur le trottoir. Pauvre, sans autre protection que celle d’une mère excentrique, Claude Rawlings semble destiné à demeurer spectateur d’un monde inaccessible. Mais dans la chambre du fond, enseveli sous une montagne de vieux papiers, se trouve un petit piano désaccordé. En déchiffrant les secrets de son clavier, Claude va se découvrir lui-même : il est musicien.

Ce livre est l’histoire d’un homme dont la vie est transfigurée par un don. Son voyage, à l’extrémité d’une route jalonnée de mille rencontres, amitiés, amours romantiques, le conduira dans les salons des riches et des puissants, jusqu’à Carnegie Hall… La musique, évidemment, est au centre du livre – musique classique, grave et morale, mais aussi le jazz, dont le rythme très contemporain fait entendre sa pulsation irrésistible d’un bout à l’autre du roman. Autour d’elle, en une vaste fresque foisonnante, Frank Conroy brosse le tableau fascinant, drôle, pittoresque et parfois cruel d’un New York en pleine mutation.

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Défilivres 2017 : Une chronique sociale

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1984 : Margaret Thatcher est au pouvoir, les mineurs sont en grève. « Deux tribus entrées en guerre », pour reprendre un tube célèbre. A Coldwell, cité minière du Nord, les mineurs ont lutté quasiment jusqu’à la mort, mais ça n’a pas suffi : manipulant l’opinion, recourant à la violence policière, les Tories avaient, à l’époque, méthodiquement cassé les reins du mouvement ouvrier. Pour les vaincus, le prix de la défaite sera exorbitant : vingt ans plus tard, Coldwell est une ville sinistrée, gangrenée par tous les fléaux sociaux. Histoire d’un affrontement impitoyable aux conséquences dévastatrices, histoire de criminels qui prospèrent sur la misère, histoires d’amour contrariées, tragiques, mais aussi poignantes, Né sous les coups est la fresque de tout un monde mis à terre qui lutte pour survivre, sur deux générations, baignant dans la musique anglaise des années 70 et 80.

Originaire du nord de l’Angleterre, Martyn Waites s’est passionné pour le théâtre, puis pour le roman noir sur les pas d’Ellroy, Burke, Izzy ou Crumley, et surtout de Ted Lewis et de Robin Cook, dont il épouse nombre de thématiques.

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Défilivres 2017 : Un livre d’art ou sur un fait artistique

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Né à Brooklyn en 1960, Jean Michel Basquiat est mort à 27 ans après une carrière fulgurante. Immédiatement reconnu sur la scène internationale grâce à des expositions qui lui sont consacrées dès 1981, il fait la connaissance d’Andy Warhol, avec qui il multiplie les collaborations.

Afin d’ouvrir de nouvelles perspectives sur l’oeuvre de l’artiste, cet ouvrage tente de décrypter ses liens avec les précurseurs du modernisme et analyse l’impact de ses origines multiculturelles, de la musique et de la culture hip-hop sur ses compositions.

Il met ainsi en lumière la grande intelligence plastique, l’inépuisable inventivité et la discrète autodérision d’un génie moderne.

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Défilivres 2017 : Un livre trop court

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Vers ma critique

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Défilivres 2017 : Un livre que tout le monde a lu

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Avec Les Fleurs du Mal commence la poésie moderne : le lyrisme subjectif s’efface devant cette « impersonnalité volontaire » que Baudelaire a lui-même postulée ; la nature et ses retours cycliques cèdent la place au décor urbain et à ses changements marqués par l’Histoire, et il arrive que le poète accède au beau par l’expérience de la laideur. Quant au mal affiché dès le titre du recueil, s’il nous apporte la preuve que l’art ici se dénoue de la morale, il n’en préserve pas moins la profonde spiritualité des poèmes.
D’où la stupeur que Baudelaire put ressentir quand le Tribunal de la Seine condamna la première édition de 1857 pour « outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs » et l’obligea à retrancher six pièces du volume – donc à remettre en cause la structure du recueil qu’il avait si précisément concertée. En 1861, la seconde édition fut augmentée de trente-cinq pièces, puis Baudelaire continua d’écrire pour son livre d’autres poèmes encore. Mais après la censure, c’est la mort qui vint l’empêcher de donner aux Fleurs du Mal la forme définitive qu’il souhaitait – et que nous ne connaîtrons jamais.

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Défilivres 2017 : Un livre que je ne lirais jamais

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Bagatelles pour un massacre est le deuxième pamphlet de Louis-Ferdinand Céline qu’il rédige durant le deuxième semestre de l’année 1937.
Robert Denoël publie Bagatelles pour un massacre en décembre 1937 (il sera vendu à 75 000 exemplaires), mais en mai 1939, le décret Marchandeau oblige l’éditeur à retirer de la vente les deux pamphlets L’École des cadavres et Bagatelles pour un massacre. Robert Denoël le rééditera à deux reprises pendant l’occupation nazie, en 1942 puis en octobre 1943, dans une édition augmentée de vingt photographies hors-texte, dont certaines semblent avoir été fournies par la Propaganda Staffel2. L’ouvrage est un best-seller pour l’éditeur, et Bagatelles pour un massacre est, avec Les Décombres de Lucien Rebatet, l’un des titres qui se vendent le mieux sous l’occupation.

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Défilivres 2017 : Un livre avec un animal dans le titre

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Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d’une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas revenu depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d’y être découvert. Cependant, dès l’autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires.
Sur cette île tempétueuse du nord de l’Ecosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie. Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l’expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs.
Que s’est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd’hui ?

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Défilivres 2017 : Un livre qui se passe dans un endroit que tu connais

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Dans un Belfast livré aux menaces terroristes, les habitants d’Eureka Street tentent de vivre vaille que vaille. Chuckie le gros protestant multiplie les combines pour faire fortune, tandis que Jake le catho, ancien dur au coeur d’artichaut, cumule les ruptures. Autour d’eux, la vie de quartier perdure, chacun se battant pour avancer sans jamais oublier la fraternité.

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Défilivres 2017 : Le livre de cuisine favori

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Recette culinaires

et

hygiène alimentaire

Huitième édition

Ouvrage édité par le département de l’instruction publique du canton de Neuchâtel

avec la collaboration fr Mlles Bourquin, ch. Evard et de quelques maîtresses ménagères du canton de Neuchâtel

-1950-

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Défilivres 2017 : Un livre féministe

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Jean Diwo est né faubourg Saint-Antoine. Le chuintement de la scie à refendre, le doux sifflement de la varlope et l’âcre parfum de la colle bouillonnante, il connaît. Depuis longtemps, il rêvait d’écrire le fabuleux roman de cette grande artère parisienne où les chariots de l’Histoire n’ont cessé de rouler. Dans ce cadre sculpté au ciseau et à la gouge, il a tissé au petit point le récit de la vie pleine, généreuse, souvent aventureuse des abbesses de Saint-Antoine-des-Champs et de leurs amis et protégés, les compagnons du bois, descendants des bâtisseurs de cathédrales. Il y a peint les artisans, les nobles, les bourgeois et surtout les femmes de tout rang qui ont su engendrer, dans l’amour, la prière, l’intelligence et le sacrifice, de ces familles qui, par le jeu des alliances, des héritages et du talent, forment depuis Louis XI une chaîne ininterrompue, soudée par l’amour du bois, matériau noble et magique. Jean Diwo a brassé cette pâte humaine, gonflée au levain de l’Histoire, pour en faire un roman captivant chargé d’amour, de drames et de joies, dont la tonalité est gaie parce que les hommes et surtout les dames du Faubourg ne sont pas moroses.

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